Giuseppe Mazza : famille et souvenirs


Traduction en français par Raymond Xhrouet

 

Giuseppe Mazza

Giuseppe Mazza

Je suis né en Italie, à Busto Arsizio, le 19 novembre 1944. J’aurais pu voir le jour à Milan, où j’ai grandi et fait mes études … mais c’était l’époque de la guerre et mes parents s’étaient réfugiés dans notre maison de campagne, pour échapper aux bombardements.

J’aurais pu naître le 18 novembre, ou le 20, mais le destin a choisi le 19, jour de la fête nationale monégasque … et le 20 avril 1999, j’ai eu le rare privilège d’être naturalisé monégasque.

Je souhaitais entreprendre des études de biologie mais ma famille, qui voulait faire de moi un brillant banquier, n’était pas de cet avis … et m’a obligé a annuler mon inscription et à étudier les sciences économiques.

Pourtant, quelques mois avant de soutenir brillamment une thèse sur les « Cycles économiques et cycles de construction », j’avais déjà publié un livre sur les aquariums et je préparais un volume sur le monde vu au microscope.

Je collaborais à diverses encyclopédies et je faisais mes premiers pas dans le domaine prometteur du cinéma 16 mm … quand j’ai été obligé de partir pour faire dix huit mois de service militaire.

J’étais sous-lieutenant dans l’artillerie de campagne … Je me souviens avec plaisir de cette époque … notamment parce que je dirigeais les reconnaissances photographiques et que j’étais souvent sur le terrain, dans des tentes confortables, au contact de la nature.

Mes supérieurs, très contents, m’offraient souvent des déplacements ; j’allais jusqu’à Paris, où je travaillais pour Larousse et pour Télé 7 Jours qui présentait chaque semaine, à ses lecteurs, des suppléments sur la nature.

A la fin du service miliaire, c’est-à-dire à partir du 17 août 1971, après avoir reçu une lettre de félicitations de mon colonel, je n’ai plus eu de « supérieurs » ; et en qualité de travailleur indépendant, je me suis consacré entièrement à la nature.

Je m’étais déjà rendu au Kenya et en Tanzanie en 1966, en Thaïlande et à → CEYLAN, en 1969, à la recherche d’animaux et de plantes. Mais, après la fin de mon service militaire, j’ai entrepris des voyages importants, d’un mois et demi, soigneusement planifiés, avec un chauffeur et une assistante … qui, à partir du 9 décembre 1972 … est devenue ma femme Giusy.

La feuille de congé de l’armée

La feuille de congé de l’armée

Nous n’avions pas encore Internet et la préparation des voyages était très longue.

Les pellicules photographiques étaient protégées de la chaleur dans des boîtes isothermes, et, après utilisation, elles étaient scellées dans des sachets déshydratés avec des cristaux de gel de silicium. Chaque film était accompagné d’une étiquette comportant l’indication du sujet et du temps de pose, pour faciliter, le cas échéant, le développement.

Je n’ai pas la nostalgie de cette époque ; il faut bien reconnaître que l’utilisation des appareils photo numériques d’aujourd’hui est d’une facilité déconcertante.

Le 28 août 1971, j’ai effectué un grand voyage au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie, approchant, en bateau, des hippopotames, des crocodiles et des varans, à Murchison Falls. Le 5 janvier 1972 je me suis rendu en Erythrée, où les autochtones parlaient encore italien.

Le 11 décembre 1972, notre voyage de noces se fit tout naturellement au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie. Nous avons dormi dans le célèbre Hôtel Treetops. Nous avons découvert les lions, les girafes, les éléphants, les rhinocéros, les gazelles, et les immenses migrations de troupeaux de gnous au Serengeti.

Le 27 décembre 1973, nous partons aux Maldives pour faire de la chasse sous-marine. Le 15 février 1975, nous voilà, à nouveau, dans l’est de l’Afrique.

Le 23 décembre 1975, c’est encore la Thaïlande, à la recherche de serpents et d’oiseaux rares, tels que les cigognes à bec ouvert, que nous approchons avec l’aide de membres de l’université de Bangkok, dans une zone de nidification, interdite au public. Pendant les périodes de repos, je continuais, au contact de textes universitaires, à acquérir une solide formation en zoologie et en botanique.

Au printemps 1976, nous nous installons définitivement en Principauté de Monaco.

Le jour du mariage

Le jour du mariage

En dépit de son climat et des opportunités qu’elle offrait sur le plan scientifique, l’Italie, avec ses lois draconiennes visant à limiter la fuite des capitaux à l’étranger, nous semblait, en fait, un peu étouffante et ne facilitait pas nos déplacements.

Cela peut sembler incroyable de nos jours, mais pour chaque voyage il fallait faire approuver, plusieurs mois à l’avance, par le « Cambital », Office des changes italien, la somme que l’on pouvait emporter à l’étranger … et quand le séjour, comme celui que nous avions fait en Thaïlande, se prolongeait plus longtemps que prévu, nous devions nous contenter de petits hôtels et de restaurants locaux, souvent très éloignés de nos standards habituels.

L’idée de l’installation à Monaco avait germé en 1975, en Suisse, alors qu’installés dans une caravane, pour être indépendants, nous élaborions un ouvrage sur les plantes d’appartements, que devait publier Mondadori.

Pour préparer la partie consacrée aux plantes grasses, le directeur du jardin botanique de Zurich nous invita à rencontrer, son ami Marcel Kroenlein, directeur du → JARDIN EXOTIQUE DE MONACO ; ce fut un coup de foudre. Nous étions au cœur de l’automne mais, par rapport à Milan, à Monte-Carlo c’était l’été.

Marcel nous a convaincus tout de suite car il y avait le Jardin Exotique, la collection de plantes de Marnier Lapostolle, le → MUSEE OCEANOGRAPHIQUE, et un arrière pays splendide avec le Parc du Mercantour et la Vallée des Merveilles.

La carte de presse

La carte de presse

En outre, sur le plan familial, nous n’étions pas seuls ; l’une de nos cousines, Sandra Scola, résidait à Monaco depuis 1956.

Nous parlons de notre projet à nos parents et, en moins d’un mois, nous prenons sans regret notre décision.

Mais il fallait aussi informer nos amis et nos éditeurs, leur expliquer les avantages de notre choix, leur démontrer que nos archives seraient plus riches … et que pour eux ça n’allait rien changer.

Dans le camion qui nous emportait vers la Principauté de Monaco, il y avait toute notre vie de jeunes mariés, y compris les aquariums et les branches d’un philodendron que nous aimions beaucoup. En arrivant, je l’ai mis, comme si nous faisions de « la culture hydroponique », dans les deux grandes jardinières en ciment que l’on peut voir dans mon reportage sur les → POISSONS D’AQUARIUM.

A leur place, il y a aujourd’hui, un grand aquarium de 800 litres. La plante a grandi et elle recouvre, comme une tapisserie, deux murs de mon bureau, déployant près de quatorze mètres carrés de feuilles.

En octobre 1978, nous découvrons, dans le journal, que quelqu’un a renoncé, au dernier moment, à un voyage en Arizona et que deux billets sont à revendre. A cette époque, nous ne devons plus demander l’argent au « Cambital », et nous partons en toute hâte … si bien que j’oublie mon permis de conduire et que je dois le repasser aux Etats Unis.

Prise de vue de Fou du Cap (Morus capensis ) en Afrique du Sud. Le format “6 x 7 cm”, avec banc optique, m’a toujours donné de grandes satisfactions, même s’il fallait faire la mise au point avec un drap noir sur la tête

Nous étions fascinés par les Etats Unis. Les gens étaient très accueillants et n’hésitaient pas à nous ouvrir leurs portes. En février 1979, nous visitons la Floride. Je réussis à photographier le Puma de Floride, animal très rare, et j’établis des contacts avec des éditeurs locaux, si bien que, quelques mois plus tard, les petits américains découvrent mes photos dans leurs manuels scolaires.

Entre-temps, en Europe, j’avais publié trois autres → LIVRES chez Mondadori, traduits en plusieurs langues ainsi que l’encyclopédie sur les animaux publiée chez UTET et entièrement illustrée.

Son épouse en Floride, il y a quelques ans

Son épouse en Floride, il y a quelques ans

On peut dire que, pendant les quarante dernières années, il n’a pas une encyclopédie italienne sur la nature qui ne soit illustrée grâce à ma riche production photographique.

J’ai travaillé aussi en Principauté de Monaco. Mon premier → TIMBRE consacré à la rose Grace de Monaco, sort en 1979. Après plusieurs rencontres avec la Princesse, j’organise, avec elle, une projection publique de mes photos de plantes.

Son Altesse veut voir une à une toutes mes images, et invente un titre : « Fiorama ».

C’est le 10 mai 1980, à l’occasion du Concours International de Bouquets, que cette projection a eu lieu, dans la grande salle, archicomble, de l’Auditorium Rainier III.

De nos jours, pour illustrer les conférences, on utilise un ordinateur.

A l’époque, bien sûr, on pouvait monter des diaporamas semi-automatiques avec des diapositives de format 24 x 36, mais les miennes, réalisées avec un Hasselblad ou une Linhof, étaient des 6 x 6 ou des 6 x 7.

La Princesse avait fait acheter à Milan le seul projecteur capable de projeter ces formats.

La lampe et la ventilation étaient bonnes, adaptées à une grande salle, mais tout était manuel.

Les diapositives, montées comme des reliques sous de petits caches en verre devaient être introduites à l’envers, dans l’obscurité de la salle et, pour synchroniser le déroulement de la projection, on se servait de quelques repères musicaux.

En action, avec un récent appareil-photo numérique

En action, avec un récent appareil-photo numérique

Après trois semaines d’entraînement avec Giusy, j’eus droit à un tonnerre d’applaudissement ; ce fut une « grande soirée », vraiment inoubliable, avec Son Altesse.

Le 2 février 1980 nous découvrons l’Australie ; c’est le premier de mes trois longs voyages sur ce continent fantastique. A plusieurs reprises, nous avons parcouru en voiture tout le sud-est, de Perth à Brisbane.

J’ai fait une riche série de reportages pour Natura Oggi, Scienza e Vita et Gardenia. Avec ces revues j’ai introduit en Italie des espèces jusqu’alors inconnues dans les milieux horticoles.

Les → EUCALYPTUS A FLEURS qui font concurrence aux mimosas, les → BANKSIES aux milliers de corolles sucrées, les → PATTES DE KANGOUROUS, lointains parents des lys, les → GREVILLEA, étranges ” féministes ” du monde végétal, la → FORÊT PLUVIALE, avec des langoustes qui se promènent hors de l’eau, les → BLACKBOYS , qui ont fait un pacte avec le diable, les → FLEURS PLUMES, aux élégantes corolles et de nombreuses → PLANTES INSOLITES ou au → LOOK PYROTHECHNIQUE.

En ce qui concerne les animaux, je parle bien entendu des → KANGOUROUS, mais aussi au célèbre → DIABLE DE TASMANIE, avec ses parents carnivores, aux → VOMBATS, qui creusent inlassablement et, en général, à tous les → MARSUPIAUX.

Le → PELLICAN A LUNETTES, dont un œuf éclos sous mes yeux, la → PARADE DES MANCHOTS qui, en rangs serrés, apportent la nourriture à leurs petits qui les attentent dans les dunes, l’ → ORNITHORYNQUE, mammifère au bec de canard et muni d’un dard venimeux, et, surtout, le → KOALA, qui nous offre la scène attendrissante d’un petit embrassant sa mère dès sa naissance ; des images qui ont fait le tour du monde.

Giusy : mon épouse et assistante

Giusy : mon épouse et assistante

Le 3 mars 1981, naît notre fille Emilie. La Princesse Grace lui offre une layette. Nous en sommes très émus.

Peu à peu mes rapports avec le Palais se développent car je prépare, pour Mondadori, un livre sur les fleurs et les jardins ; Son Altesse en a écrit la préface. Je me souviens encore des moments où je Lui montrais les ébauches : de grands rouleaux de papier avec les photos, que nous déroulions sur le sol.

Le 20 octobre 1983, naît Marina, notre seconde fille.

Puis je recommence à voyager : je vais en Afrique du nord, de nouveau à Ceylan, et, à partir du 14 octobre 1984, en Afrique du sud, mon nouveau grand amour.

Au cours de quatre longs voyages, j’ai réalisé tellement de reportages que j’ai mérité, de la part des autorités sud-africaines, le titre d’Ambassadeur Honoraire du Tourisme sud-africain.

Tout m’intéressait : les → MINES DE PLATINE, le → CAP DE BONNE ESPERANCE, et même → LA PÊCHE INDUSTRIELLE dans la Baie Lambert. Là, à vrai dire, ce qui m’attirait, par dessus tout, c’était une colonie de Fous du Cap : des milliers de couples en train de couver, serrés les uns contre les autres, qui devaient faire la queue pour s’envoler d’une étroite bande de terre déserte, dont ils avaient fait leur « aéroport ».

J’interview Chris McBride, auteur d’un best-seller sur les → LIONS BLANCS et je parcours l’Afrique du sud en long et en large, ainsi que la Namibie.

Je photographie les élevages d’ → AUTRUCHES, les → MANCHOTS DU CAP, les incroyables → FLEURS ETOILES, les → PLANTES QUI FONT L’ŒUF, le → NAMAQUALAND, une contrée désertique qui a la plus grande densité de fleurs au monde, les → PLANTES CAILLOUX, les → ALOES, les → FLEURS QUI S’OUVRENT A MIDI, les → PELARGONIUMS BOTANIQUES ancêtres de ceux qui ornent nos balcons, les → LEUCADENDRON, les → LEUCOSPERMUM, les → PROTEACEES SUD-AFRICAINES, les → PROTEES et la → WELWITSCHIE, un authentique fossile vivant.

Les enfants : Marine, Emilie et Jean-Louis

Les enfants : Marine, Emilie et Jean-Louis

Le 16 août 1992, naît mon fils Jean-Louis.

Entre-temps, j’ai visité → CUBA, essentiellement pour en découvrir le → JARDIN BOTANIQUE, riche en palmiers, et j’ai publié en tout 13 livres et 400 articles de presse.

Récemment, je me suis intéressé aux Iles Canaries et aux Seychelles où j’ai réalisé des reportages sur les → TORTUES GEANTES, les → PLANTES CARNIVORES, le → JARDIN BOTANIQUE DE VICTORIA et les → COCOS DE MER, les célèbres palmes de coco qui évoquent l’anatomie féminine et dont on pensait qu’elles poussaient au fond des mers.

Avec l’arrivée du numérique, la photographie a fait un énorme pas en avant. Autrefois, les couleurs étaient destinées à disparaître. De nos jours, les photos, comme la littérature et la poésie, sont potentiellement éternelles.

Mon gros travail, pendant les vingt prochaines années, consistera à sauver, en les numérisant, les 70 000 photographies contenues dans mes archives. Avec un scanner professionnel « Imacon », je numérise les diapositives 6 x 6 et 6 x 7 à 3200 dpi 16 bits, afin qu’il y ait plus de « matière » à travailler.

Les images ainsi obtenues sont énormes : un mètre de long et un poids de 350 Mégas … Pratiquement, sur un CD, on ne peut enregistrer que deux photos. Je consacre des heures à les calibrer et à les retoucher. J’élimine des éraflures, de petites saletés et des imperfections ; c’est une véritable activité artistique. Aujourd’hui l’écart entre la photographie et la peinture est très faible et la transformation des images, après le déclenchement, est aussi importante que la prise de vue.

Même si le produit fini est en RGB, je travaille le plus souvent en mode LAB, qui permet d’amplifier, si nécessaire, les petites variations de couleur ; en fait, on n’agit pas sur les courbes de couleurs, mais sur les courbes de différences entre couleurs opposées.

Ensuite, l’image est réduite à 8 bits, son poids est divisé par deux et elle peut être archivée en double exemplaire sur DVD et en sept exemplaires sur des disques durs externes. D’autre part, avec le logiciel « Cumulus », j’ajoute aux noms scientifiques, des « mots clés » qui me permettent de retrouver tout de suite les images et de sélectionner les séries que je mets sur Internet.

Ce travail est également très long. Aujourd’hui, les groupes les plus importants sont les → ROSES, les → POISSONS, les → CHAMPIGNONS, les → PAPILLONS, les → PERROQUETS , et les → MOLLUSQUES, mais je n’ai mis en ligne que 20% des photos à sauver. Il suffit de jeter un œil sur la liste des photos que je dois encore numeriser, pour être impressionné.

Les archives du Photomazza

Les archives du Photomazza

En attendant, pour assurer la conservation des photos, j’ai climatisé mes archives de façon à ce qu’il y ait constamment 40% d’humidité et que la température ne dépasse pas 20 degrés.

En hiver, seul fonctionne le « Munters », un appareil qui fait passer l’air entre des cristaux, régénérés par la chaleur, qui absorbent l’humidité. En été, on ajoute un conditionnement d’air classique, en circuit fermé, qui fait baisser la température.

L’une des tâches les plus ingrates est le choix des photos à numériser. On voudrait les sauver toutes, comme une bonne mère le ferait avec ses enfants, mais cela n’est pas possible étant donné que j’avance au rythme de 4 photos par jour, sans conter les nouveaux clichés numériques qu’il faut retoucher.

Les revues pour lesquelles je travaillais sont presque toutes mortes ou moribondes et personne ne parle plus d’encyclopédies. Aujourd’hui, pour s’informer, il n’y a … qu’Internet. En revanche, Internet me permet de créer, tout seul, de nouveaux articles, comme je l’ai fait récemment pour les → PLANTES NATIONALES MONEGASQUES, et cela me procure une grande satisfaction.

Chaque jour il y a plus de 3500 visiteurs sur mon site, des habitués ou des visiteurs occasionnels qui, souvent, m’écrivent. Je voudrais mettre, sur mon site, des photos plus grandes, mais il y aurait alors des problèmes de poids et de … piraterie informatique.

Etant donné que la nomenclature scientifique évolue rapidement, avant de mettre un nom sur le site, je le vérifie dans des livres et sur le web … et, surprise … je retrouve souvent mes propres images photocopiées directement dans les ouvrages de Mondadori. Un italien en avait pris 300 sur un site d’aquariums et un brésilien avait fait de même avec les plantes médicinale.

Timbres avec photos transformées en dessins

Timbres avec photos transformées en dessins

Et, comble d’ironie, sous mes photos, ne figurait pas mon nom … mais le copyright de ce site. Par contre, de nombreux forums et de nombreuses associations m’ont « décoré » avec des « links ». Il y en a des milliers et j’en profite pour les remercier de tout cœur. Le site Alexa, qui répertorie les sites internet les plus visités au monde, nous place à cette position prestigieuse.

Par contre, de nombreux forums et de nombreuses associations m’ont « décoré » avec des « links ». Aujourd’hui, j’en compte plus de 4000 et j’en profite pour les remercier, ici, de tout mon cœur. Par la force des choses, je suis devenu, moi aussi, un peu informaticien. Grâce à l’ordinateur, je réussis à transformer mes photos en dessins pour les timbres qui annoncent les « Concours de Bouquets » et je dispose d’une gamme de couleurs que l’on ne pouvait imaginer à l’époque des pellicules.

Pour moi, retoucher les photos d’archives, c’est souvent comme si je terminais un tableau commencé il y a 30 ou 40 ans. Tout d’abord il y a l’idée de la photo, puis vient la photo. L’idée est parfaite, pas la photo, car les instruments créés par l’homme ne sont pas adaptés. Nombreux sont ceux qui me disent : « Si tu n’arrives pas à numériser rapidement tes archives … pourquoi ne pas payer quelqu’un pour le faire ? ». Il ne s’agirait plus de mes photos. Et de nos jours, grâce à l’évolution technique, avec le logiciel « Photoshop », je peux mieux exprimer mes émotions.

Dans ce monde qui change, dans ce mélange de professions, pendant toutes ces années, une chose est cependant restée intacte : mon regard émerveillé sur la nature. La beauté à l’état pur. Une beauté souvent gratuite, dans les moindres détails. Après un premier amour pour les animaux a grandi en moi, avec l’âge, un goût pour les plantes que je vois un peu comme des animaux différents.

En fait, la vie sur Terre est née une seule fois et le premier animal … était une plante qui perdit sa chlorophylle. Certes, nous autres animaux, avons fait beaucoup de chemin depuis cette époque ; mais pour ramener les choses à de justes proportions, il suffit de penser un instant que nous ne pouvons pas nous passer des plantes, alors qu’elles peuvent très bien se passer de nous.

Et même si, pendant les vacances, nous ne verrons jamais sur les routes, pour les plantes, comme on le voit parfois pour les chiens, un panneau portant l’inscription « interdiction d’abandonner votre philodendron », souvenons nous, quand nous achetons une plante, qu’il ne s’agit pas d’un bibelot mais d’un être vivant, je dirais même un de nos lointains parents.

Le travail de webmaster me prend beaucoup temps. Avec quelques amis, je suis en train de réaliser une encyclopédie sur Internet dédiée à la nature. Nous avons besoin de rédacteurs compétents et des traducteurs bénévoles de l'italien vers le français et de l'italien vers l'espagnol. Le site est 100% traduit en anglais et en italien, à 80% en espagnol, et seulement à 25% en français. Merci à tous pour votre aide précieuse. C’est par la connaissance de la nature qu’on arrive à l’aimer et a sauver la planète.

Le travail de webmaster me prend beaucoup temps. Avec quelques amis, je suis en train de réaliser une encyclopédie sur Internet dédiée à la nature. Nous avons besoin de rédacteurs compétents et des traducteurs bénévoles de l’italien vers le français et de l’italien vers l’espagnol. Le site est 100% traduit en anglais et en italien, à 80% en espagnol, et seulement à 25% en français. Merci à tous pour votre aide précieuse. C’est par la connaissance de la nature qu’on arrive à l’aimer et a sauver la planète.

Mon bureau, l'aquarium et mon célèbre philodendron

Mon bureau, l’aquarium et mon célèbre philodendron

Répartition géographique des visites au site Photomazza

Répartition géographique des visites au site Photomazza

Nice Matin parle de une de mes conférences sur les plantes

Nice Matin parle de une de mes conférences sur les plantes

Mes filles ont ouvert une agence immobilière à Monaco

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Un récent reportage sur le Photomazza

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Article du Monaco Matin du 14 juin 2009 publié à l’occasion de la sortie du livre sur la Roseraie Princesse Grace de Monaco

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Article de Monaco Matin sur mon projet d’encyclopédie sur la nature

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Monaco Matin - Marina Mazza est sur le point d’être intronisée Présidente de la Jeune Chambre Economique de Monaco

Monaco Matin – Marina Mazza est sur le point d’être intronisée Présidente de la Jeune Chambre Economique de Monaco

Au moment du passage de la chaîne : sur chaque plaque est inscrit le nom d’un Président de la Jeune Chambre Economique de Monaco © JCEM - Philippe Fitte

Au moment du passage de la chaîne : sur chaque plaque est inscrit le nom d’un Président de la Jeune Chambre Economique de Monaco © JCEM – Philippe Fitte

Marina, en tenue traditionnelle monégasque, avec sa mère Giusy et son père Giuseppe © JCEM - Philippe Fitte

Marina, en tenue traditionnelle monégasque, avec sa mère Giusy et son père Giuseppe © JCEM – Philippe Fitte

Conférence sur la Principauté de Monaco et son histoire au Rotary Club

Conférence sur la Principauté de Monaco et son histoire au Rotary Club

Exposition d'une photo de Koala au 1er Forum des Artistes de Monaco à l'Auditorium Rainier III, le 1er juin 2012 © Giusy Mazza

Exposition d’une photo de Koala au 1er Forum des Artistes de Monaco à l’Auditorium Rainier III, le 1er juin 2012 © Giusy Mazza

Mariage de Marina avec Hendrik Halbe en la pleine lune du 29 août 2015

Mariage de Marina avec Hendrik Halbe en la pleine lune du 29 août 2015

Présentation de Monaco Nature Encyclopedia

Un hommage des Autorités sud-africaines

Un hommage des Autorités sud-africaines

 

18 novembre 2016 - Nomination par S.A.S. le Prince Albert II de Monaco au grade de Chevalier de L’Ordre du Mérite Culturel © Giuseppe Mazza

18 novembre 2016 – Nomination par S.A.S. le Prince Albert II de Monaco au grade de Chevalier de L’Ordre du Mérite Culturel © Giuseppe Mazza

S.A.S. le Prince Albert II de Monaco avec Giuseppe Mazza à l’occasion du 25e anniversaire de la Roseraie Princesse Grace de Monaco - Photo de Gaëtan Luci.

S.A.S. le Prince Albert II de Monaco avec Giuseppe Mazza à l’occasion du 25e anniversaire de la Roseraie Princesse Grace de Monaco – Photo de Gaëtan Luci.