Dendrobium aries

Famille : Orchidaceae


Texte © Pietro Puccio

 

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Traduction en français par Serge Forestier

 

L’espèce est originaire de Nouvelle-Guinée où elle vit sur les arbres des forêts humides à basse altitude.

Le nom de genre est la combinaison des substantifs grecs “δένδρον” (dendron) = arbre et “βίος” (bios) = vie, en référence aux nombreuses espèces du genre qui vivent sur les arbres ; le nom d’espèce et le substantif latin “aries, etis” = bélier, en référence à la forme de la fleur.

Nom commun : ram-like dendrobium (anglais).

Dendrobium aries J.J.Sm. (1914) est une espèce épiphyte aux robustes pseudobulbes cylindriques, longs de 1 à 2 m, pourvus de feuilles persistantes alternes, distiques, oblongues, de 8 à 14 cm de longueur et de 2 à 3 cm de largeur, coriaces, de couleur vert clair, brillantes sur la face supérieure, mates au-dessous. Inflorescences racémeuses axillaires à partir des nœuds supérieurs, dressées, longues de 20 à 40 cm, portant de 18 à 40 fleurs, de 3,5 à 5 cm de diamètre, aux sépales oblongs à l’apex pointu, rétrofléchis, de couleur jaune avec des marbrures marron, les latéraux, fusionnés ensemble à la base de la colonne, formant une sorte d’éperon (mentum). Pétales pratiquement dressés, linéaires-spatulés à l’apex pointu, torsadés trois fois, de couleur jaune saupoudrée de marron, et labelle trilobé au lobe médian oblong à l’apex pointu et lobes latéraux dressés aux côtés de la colonne, de couleur jaune marbrée de marron clair.

Dendrobium aries est une épiphyte originaire de Nouvelle-Guinée aux robustes pseudobulbes cylindriques, mesurant jusqu’à 2 m de longueur. Inflorescences criardes de 20 à 40 cm, portant de 18 à 40 fleurs de 3,5 à 5 cm de diamètre. Espèce plutôt rare en culture, mais de caractéristiques ornementales indubitables © Giuseppe Mazza

Dendrobium aries est une épiphyte originaire de Nouvelle-Guinée aux robustes pseudobulbes cylindriques, mesurant jusqu’à 2 m de longueur. Inflorescences criardes de 20 à 40 cm, portant de 18 à 40 fleurs de 3,5 à 5 cm de diamètre. Espèce plutôt rare en culture, mais de caractéristiques ornementales indubitables © Giuseppe Mazza

La reproduction se fait par semis, in vitro, et par division à effectuer à la reprise végétative, signalée par l’apparition de nouvelles racines, à partir de chaque section pourvue d’au moins 3 ou 4 pseudobulbes.

Espèce plutôt rare en culture, mais de caractéristiques ornementales indubitables, nécessitant une luminosité élevée, des températures moyennes à élevées en été, entre 22 et 34 °C, légèrement plus fraîches en hiver, avec des minimas nocturnes non inférieurs à 16-18 °C, une humidité atmosphérique élevée, de 65 à 85 %, et une ventilation constante. Arrosages réguliers et abondants pendant la phase végétative, plus réduits en hiver, en utilisant de l’eau de pluie, de l’eau déminéralisée ou osmosée. Fertilisation bihebdomadaire, pendant la croissance des pseudobulbes, en utilisant un produit équilibré, contenant des oligoéléments, au quart de la dose indiquée par le fabricant. Elle peut être montée sur branches, écorce, radeau de liège ou de racines de fougère arborescente, en tenant compte des dimensions qu’elle peut atteindre, ou bien cultivée en pots ou en paniers sur un substrat drainant et aéré constitué de fragments d’écorce ou de fibres de coco et de charbon de bois de calibre moyen. Les rempotages, lorsque cela est nécessaire, seront effectués à la reprise végétative.

L’espèce est inscrite à l’annexe II de la CITES (espèces dont le commerce est réglementé au niveau international).

 

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