Vues panoramiques et photos géantes visibles en 3 niveaux d’agrandissement
© Dr Giuseppe Mazza
La reproduction, même partielle, des photos est interdite sans autorisation écrite de l’auteur
La Principauté de Monaco est le lieu où Monaco Nature Encyclopedia est née et a son siège.
Monaco est un point minuscule sur le globe terrestre, mais sa renommée et sa notoriété s’étendent bien au-delà de ses frontières politiques. Comme le disait un ambassadeur de Venise à un confrère qui ironisait sur la petite taille de la Sérénissime,
“Les États ne se mesurent pas, mais ils se pèsent”.
De fait, de par sa position stratégique et depuis l’Antiquité, le Rocher de Monaco pèse ‘lourd.’
Dès le cinquième siècle avant Jésus Christ, Monaco était connu des Grecs, de même que l’île d’Elbe, Ventimiglia, Marseille et Narbonne, pour son port abrité des vents, étape obligée sur la route de la péninsule Ibérique.
Hécatée de Milet, géographe et historien de l’Antiquité, parle dans son “Periegesis” de “Monoïkon poilis Ligustiké”, c’est-à-dire de Monaco, cité de la Ligurie. La présence d’un temple dédié à Hercule est à l’origine du nom latin de “Portus Herculis Monoici”.
À partir de 1297, l’Histoire de Monaco se confond avec celle de la Famille Grimaldi de Gênes.
Cherchant asile en Provence après avoir perdu une bataille contre les Guelfes, François Grimaldi, dit Malizia, réussit à s’emparer par la ruse du Rocher de Monaco, en se déguisant en moine franciscain.
Dès lors, et avec des fortunes diverses, les Grimaldi réussiront à se maintenir sur le Rocher en négociant leurs alliances politiques et en mettant en concurrence leurs puissants voisins qui voulaient tous avoir une base dans le port, sans que les autres ne le fassent.
Pour préserver leur indépendance, ils choissiront de se rapprocher successivement des comtes de Provence, des ducs de Savoie, de Gênes et de la France, qui garantira finalement l’autonomie et la défense de la Principauté par le traité de Péronne, signé le 14 septembre 1641 par le Prince Honoré II.
De 1793 à 1814, Monaco est occupée par les troupes révolutionnaires françaises, annexée au Département des Alpes Maritimes et “laïcisée” en recevant le nom de Fort Hercule. À leur retour, les Grimaldi trouvent un palais saccagé et des caisses vides.
Le Prince Honoré V essaie de redresser l’économie en développant de petites activités industrielles et artisanales.
Il vend le monopole du blé et de la farine à des concessionnaires sans scrupule qui sèmeront le mécontentement dans la population.
Son successeur, le Prince Florestan I, abolit le monopole, mais le mal est fait. Par un référendum orchestré par la Savoie et la France, les villes de Menton et Roquebrune, qui faisaient partie de la Principauté, font sécession. À son accession au trône, le Prince Charles III se retrouve avec un État réduit de neuf dixièmes et seulement 1 143 habitants.
En compensation, il obtient de Napoléon III quatre millions de francs, une route carrossable entre Nice et Monaco et le passage de la voie ferrée Nice-Gênes, avec une gare sur le territoire de la Principauté, afin de permettre aux touristes fortunés de se rendre facilement sur le nouveau quartier de Monte Carlo.
De magnifiques villas, de grands jardins et le Casino y sont créés en un temps record.
Monte-Carlo devient rapidement synonyme d’élégance, de fêtes, spectacles, rencontres sportives et culturelles.
L’impôt direct est supprimé, Monaco bat sa propre monnaie or et imprime ses premiers timbres-poste.
L’histoire récente de la Principauté est bien connue, avec les extraordinaires découvertes dans le domaine scientifique du Prince Albert I et le développement culturel, économique et social voulu par le Prince Louis II, qui lancera la station de Radio Monte Carlo et le Grand Prix automobile de Monaco.
Le règne du Prince Rainier III sera l’un des plus longs de l’Histoire de Monaco.
Surnommé le “Prince Constructeur”, il agrandit le territoire d’un cinquième par des terres prises sur la mer.
Il crée, entre autres, la plage du Larvotto, le quartier moderne de Fontvieille, la jetée flottante du port, et toute une série de bâtiments destinés aux spectacles, congrès et rencontres internationales, comme le récent Grimaldi Forum.
Par sa personnalité, son charisme et la fascination qu’elle exerce, la Princesse Grace sera une véritable “ambassadrice extraordinaire” de la Principauté. Toujours aux côtés du Prince, et sans jamais négliger son rôle de mère attentive, elle encouragera les œuvres humanitaires et charitables.
Monaco est désormais représentée dans toutes les grandes organisations internationales et, parallèlement au tourisme et aux activités hôtelières, les secteurs de la finance et de l’immobilier connaissent un fort taux de croissance.
Associé depuis 1984 à la gestion des affaires de l’État et monté sur le trône le 6 avril 2005, S.A.S. le Prince Albert II continue l’œuvre de son père.
Tout comme son aïeul le Prince Albert I, il milite activement pour le développement durable de la planète.
Outre de nombreuses missions humanitaires, il s’est personnellement rendu aux pôles pour témoigner des dégâts causés par l’augmentation de la température, par la déforestation et la pollution en général.
En 2006, il a créé la Fondation Prince Albert II de Monaco pour la protection de la biodiversité et contre les problèmes engendrés par les changements climatiques et la raréfaction de l’eau.
Sur les photos qui suivent, parallèlement à la géographie de la Principauté, vous découvrirez divers aspects de notre histoire, de la vie locale, du patrimoine culturel et artistique de la Principauté. Il s’agit très souvent de prises de vue panoramiques insolites, avec un angle de vue de plus de 180°, qu’on obtient en assemblant à l’ordinateur de nombreuses photos.
Cette longue page, comptant aujourd’hui plus de 300 images, n’est pas encore finie et est constamment mise à jour. Vous verrez bientôt les photos de la titanique extension en mer du Larvotto.
La géographie de Monaco est en changement constant et rapide, et vous le pourrez le suivre en même temps que la croissance de notre encyclopédie sur la nature.
En bas de la page il y a des cartes postales de la “Belle Époque”.
Hymne Monégasque joué par la Fanfare des Carabiniers du Prince
Hymne Monégasque joué par l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo dirigé par Marek Janowski