Guzmania : Hybrides

Famille : Bromeliaceae


Texte © Pietro Puccio

 

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Traduction en français par Michel Olivié

 

Guzmania lingulata, Hilda, Bromeliaceae

L’hybride ‘Hilda’ né probablement d’une Guzmania lingulata est parmi les plus répandus © Giuseppe Mazza

Le genre Guzmania Ruiz & Pav. (1802) est originaire des forêts pluviales de l’Amérique subtropicale et tropicale (Belize, Bolivie, Brésil, Colombie, Costa Rica, Cuba, Équateur, Guatemala,Guyane française, Guyana, Haïti, Îles Sous-le-Vent, Îles du Vent, Jamaïque, Nicaragua, Panama, Pérou, Porto Rico, République Dominicaine, Trinité-et-Tobago et Venezuela).

Le genre est dédié au naturaliste espagnol Anastasio Guzman (mort en 1807).

Ce genre renferme environ 200 espèces herbacées, sempervirentes, monocarpiques (elles fructifient une seule fois et meurent ensuite) et en majorité épiphytes. Elles se caractérisent par la présence de feuilles inermes et relativement flexibles, en général de couleur verte et disposées en forme de rosette avec une cavité centrale habituellement remplie d’eau et par des inflorescences qui durent longtemps et comportent des bractées très visibles et de diverses couleurs tout comme les fleurs dont les pétales sont soudés en forme de tube.

Les espèces cultivées sont relativement peu nombreuses alors que les hybrides et les variétés produites en grand nombre, en particulier comme plantes d’intérieur, sont innombrables.

Guzmania ‘Hilda’

Cet hybride d’origine inconnue, probablement issu de Guzmania lingulata, fait partie de ceux qui sont les plus populaires et les plus appréciés en raison de ses feuilles longues d’environ 45 cm, de couleur vert intense, brillantes, minces et flexibles et des bractées de couleur jaune citron de son inflorescence haute jusqu’à environ 40 cm qui se forme au centre de la rosette. Les fleurs sont blanches et durent peu mais les bractées, qui sont l’attrait principal de la plante, conservent leur couleur jusqu’à 2 ou 3 mois.

Elle a besoin de substrats légers, drainants, sableux, acides ou neutres, maintenus humides, de températures dont il convient qu’elles ne descendent pas au-dessous de 16 °C et d’une humidité ambiante élevée ou, à titre de pis-aller en cas d’air sec et de températures élevées, de pulvérisations très fines et de courte durée en utilisant de l’eau à température ambiante et non calcaire afin d’éviter l’apparition de taches inesthétiques sur les feuilles. Elle s’accommode d’emplacements faiblement éclairés et par conséquent de milieux où d’autres plantes pourraient difficilement survivre. Dans les climats tropicaux et subtropicaux elle est souvent cultivée comme couvre-sol à l’ombre des grands arbres.

On la reproduit par voie végétative au moyen des nouveaux plants qui se forment au milieu des feuilles à partir de bourgeons axillaires que l’on peut détacher facilement quand ils ont atteint une dimension au moins égale au tiers de celle de la plante-mère. La reproduction sur une large échelle à des fins commerciales est effectuée par micropropagation.

 

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