Trichoglottis lowderiana

Famille : Orchidaceae


Texte © Pietro Puccio

 

serge.gif
Traduction en français par Serge Forestier

 

L’espèce est originaire de Bornéo (Sabah) où elle pousse épiphyte sur les arbres des forêts humides à des altitudes collinaires.

Le nom de genre est la combinaison des substantifs grecs “θρίξ” (thrix) = poil et “γλῶττα” (glotta) = langue, en référence au duvet présent sur le labelle ; l’espèce est dédiée au pépiniériste de Virginie (U.S.A.) Dwayne Lowder.

Noms communs : Lowder’s Trichoglottis (anglais).

Trichoglottis lowderiana Choltco (2009) est une orchidée épiphyte monopodiale à tige cylindrique dressée ou pendante, d’où partent des racines aériennes robustes et charnues, et aux feuilles alternes, distiques, coriaces, oblongues à apex bilobé, de 5 à 8 cm de longueur et de 2 à 2,5 cm de largeur. Inflorescences courtes à partir de plusieurs nœuds simultanément portant 1 ou 2 fleurs de 2,5 à 3 cm de diamètre, aux sépales et pétales de couleur jaune et au labelle tomenteux blanc taché de jaune à la base, agréablement parfumées.

La reproduction se fait par semis, in vitro, et au niveau amateur par division des tiges en deux parties pourvues d’un nombre suffisant de feuilles et de racines, la partie supérieure devant être traitée comme une plante adulte, l’inférieure, placée dans un environnement à température et humidité élevées, produira une ou plusieurs plantes à partir des bourgeons dormants qui pourront être séparées dès qu’elles auront formé leur propre appareil racinaire.

Rare en culture, Trichoglottis lowderiana est une espèce épiphyte de Bornéo. Tiges cylindriques dressées ou pendantes, à feuilles alternes de 5 à 8 cm et aux robustes racines aériennes. Les inflorescences, très courtes, émergent simultanément à partir de plusieurs nœuds, et portent 1 ou 2 fleurs parfumées de 2,5 à 3 cm de diamètre  © Giuseppe Mazza

Rare en culture, Trichoglottis lowderiana est une espèce épiphyte de Bornéo. Tiges cylindriques dressées ou pendantes, à feuilles alternes de 5 à 8 cm et aux robustes racines aériennes. Les inflorescences, très courtes, émergent simultanément à partir de plusieurs nœuds, et portent 1 ou 2 fleurs parfumées de 2,5 à 3 cm de diamètre © Giuseppe Mazza

Espèce rare en culture nécessitant une exposition très lumineuse, voire le soleil direct, sauf en milieu de journée, des températures moyennes à élevées en été, de 24 à 35 °C, légèrement plus fraîches en hiver, avec des valeur minimales nocturnes non inférieures à 18 °C, une humidité élevée, de 70 à 85 %, et un air constamment en mouvement. Arrosages réguliers et abondants, de préférence pendant la première partie de la journée, afin de permettre à la plante de sécher avant la nuit, la stagnation d’humidité à l’aisselle des feuilles pouvant provoquer une pourriture dangereuse, légèrement plus réduits en hiver pour permettre aux racines de sécher entre les arrosages, qui doivent être effectués, tout comme les nébulisations, avec de l’eau de pluie, de l’eau déminéralisée ou osmosée, à température ambiante. Fertilisation toutes les deux semaines, au cours de la période de croissance, en utilisant un produit hydrosoluble équilibré, contenant des oligoéléments, au quart de la dose indiquée sur l’emballage. Elle est généralement montée sur troncs, écorces, radeaux de liège ou de fougères arborescentes, pour permettre aux racines de se développer librement et de sécher rapidement après chaque arrosage et nébulisation.

L’espèce est inscrite à l’annexe II de la CITES (espèces dont le commerce est réglementé au niveau international).

 

→ Pour des notions générales sur les ORCHIDACEAE cliquer ici.

→ Pour apprécier la biodiversité au sein de la famille des ORCHIDACEAE et trouver d’autres espèces, cliquez ici.